Tribune

Les hebdomadaires d’Ahimon Elise (semaine 7) : L'enfant dans la pensée traditionnelle de l'Afrique Noire

Bonjour à tous et à toutes,
Approchons nous donc de la notion d’enfants. Puis nous aborderons celles de l’orphelin, de l’éducation, etc.
Je commence avec Pierre ERNY, auteur que j’aime beaucoup, et surtout son ouvrage intitulé « L'enfant dans la pensée traditionnelle de l'Afrique Noire », paru aux éditions l’Harmattan la première fois en 1968. Ce monsieur a été instituteur au Burkina Faso. L’intérêt de son ouvrage tend au fait que, Pierre ERNY prend le contrepied de la croyance de l’époque en montrant qu'en Afrique noire aussi il y avait une pensée sur l'enfant et son éducation, quoi qu'on en dise. Cette façon de penser l’enfant est présente dans toutes les civilisations et « donne lieu à des représentations fort diverses qu'il importe de connaître si l'on veut comprendre en profondeur les attitudes à son égard et la place qu'on lui réserve ».
Si aujourd’hui, du fait de la « mondialisation » qui tend à uniformiser le regard porté sur l’enfant, il reste tout de même des disparités. Traditionnellement, il semblerait qu’en Afrique noire subsaharienne, il y aurait 3 grandes étapes dans la vie d’un être humain. La période de l’enfance (de la naissance à la phase pubère), la période de l’âge adulte (de la puberté accomplie à la ménopause et l’andropause) et la période du « 3ème âge ». A l’heure actuelle, l’on consacre une étape intermédiaire à l’adolescence qui se conçoit comme une catégorie à part entière.
Mais ce qui demeure invariable c’est le fait que la place de l’enfant reste très important. Il représente à la fois le présent et l’avenir. Parfois même aussi le passé. Birago DIOP.  « Le souffle des ancêtres ».

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