Les contes et les proverbes comme mode de transmission des valeurs

Les hebdomadaires  d’Ahimon Elise, semaine 12

Après des détours par la notion d’enfants « particuliers » à qui sera apportée une éducation différente du fait de la singularité de leur naissance (jumeau, fratrie d’enfants du même sexe, etc.), revenons à une forme d’éducation plus classique et non différenciée. Celle-là donc qui assurerait l’égalité pour tous.
La tradition orale est marquée par des contes et proverbes qui servent à transmettre des valeurs et qui voyageront, de générations en génération. Ce sont les bouches des mères, des grands-mères qui les porteront. Car disait quelqu’un, « élever un garçon, c’est élever un individu, mais élever une fille, c’est élever un peuple ».Ces valeurs voyageront également par la bouche des « vieux », mot qui se charge d’amour, de respect et de déférence, sous certains cieux, pour désigner ces cheveux blancs que la vie et ses expériences, ont rempli de sagesse.
Ces proverbes, peuvent parfois être de forme très imagée, et difficilement accessible aux non-initiés. Ils sont souvent empruntés au monde animal et végétal. Ils sont le résultat d’observations, principe de base de la science.
Exemple : « L'ombre du zèbre n'a pas de rayures » et qui peut parfois signifier que nous devenons tous égaux face à certaines situations de la vie.
« C’est en essayant encore et encore que le singe apprend à bondir », pour encourager à la persévérance.