Tribune

Il était une fois « moi » 2e partie

Les hebdomadaires  d’Ahimon Elise semaine 15 : Il était une fois « moi » 2e partie

Tout ou plutôt partie de « Mon histoire » est sans doute, à quelques variables près, l’histoire de cette génération qui est la mienne. Cette génération conçue dans le ventre d’aïeuls portés dans le couffin des colonies, cette génération bercée par des parents chantant des hymnes nationaux scandant les nouvelles libertés acquises ou octroyées. Et enfin, cette génération nourrie aux biberons et sevrée aux petits pots des idéaux portés par Ghandi, Sékou Touré, Kouamé N’Krumah, Thomas Sankara, Martin Luther King, l’Abbé Pierre, Mère Térésa, Nelson Mandela, etc. Ainsi donc, ces différentes  visions du monde, parfois différentes, restent complémentaires et nous aident à mieux appréhender un monde en constante mutation.
Aussi, quand ici ou ailleurs, des voix s’élèvent des extrêmes pour figer l’identité dans des soi-disant valeurs immuables, qui parfois ne sont même plus des valeurs partagées ; quand ici ou ailleurs, on utilise la peur pour rassembler ou diviser, j’aime à dire que j’ai eu la chance de pouvoir être au carrefour de ces voies qui donnent à mes « voies et voix »  un timbre riche de toutes ces / ses différences, pour poser mon regard qui veut rester émerveillé, sur le monde.
L’éducation, sur cette terre d’Eburnie, des années 70 à 90, était donc à la fois, celle de la famille que j’évoquais au début de cette épopée. Elle a également été celle de l’Ecole, institution léguée par la rencontre entre l’ici et l’ailleurs et  s’est surtout efforcée :
-    d’instruire (en transmettant des connaissances, des savoirs pour mieux comprendre le monde),
-    d’éduquer (en formant un citoyen, en transmettant des valeurs, en assurant l’épanouissement physique, intellectuel, manuel, artistique, etc.),  
-    de former c’est-à-dire préparer à la vie professionnelle, économique et sociale),
-    de lutter contre les inégalités dans ses missions de service public.
Ce métissage des visions du monde, aura donc permis de former à l’esprit critique et une ouverture au monde par différents moyens :
-     la mixité de ses programmes : littérature étrangère cohabitant avec la littérature ivoirienne ; cours d’histoire et géographie dignes des plus beaux voyages d’exploration ;
-    apprentissage de langues étrangères pour faciliter la communication et les échanges internationaux,
-    Etc.

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