Tribune

La circoncision et l'excision

Les hebdomadaires  d’Ahimon Elise : Semaine 19
Dans les sociétés qui pratiquent la circoncision et l'excision sur les néo pubères, il s'agissait de rites de passage. On ôtait à l'homme, ce qui symbolisait sa féminité et à la femme, ses attributs masculins, en l'occurrence l'organe érectile de son corps. Malheureusement, c'était méconnaître l'anatomie et les dégâts qui peuvent être occasionnés par ces mutilations sexuelles féminines. J'en profite pour préciser que je suis un ardent défenseur de la cause des femmes. Mon propos n'est pas ici de débattre sur des questions d'éthique mais bien de présenter un fait culturel ancien. Il est vrai qu'il existe encore aujourd'hui dans certaines sociétés actuelles donc dites modernes et qu'il tend plus à assurer la suprématie de l'homme sur la femme, que de symboliser un passage à l'âge adulte ou à une construction identitaire.
D'autres interprétations existent et pour légitimer cela, on a parlé de raisons hygiéniques, raisons religieuses, rite d'intégration sociale sans lequel la femme ne peut espérer se marier, etc.
J’espère avoir l'occasion à d'autres moments de présenter un peu le support que j'utilise dans mes interventions collectives auprès de travailleurs sociaux pour sensibiliser à la lutte contre les mutilations féminines. Cela permettrait d’avoir une approche sous un autre angle de ces pratiques « culturelles » à risque.

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