Tribune

La problématique des orphelins : aspect psychologique 1ere partie

Une enquête de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) sur les personnes de moins de 25 ans ayant perdu un parent, montre que cet événement a conditionné le reste de leur vie. Ainsi les orphelins se « dirigent souvent vers des professions tournées vers les autres ». Perdre un parent lorsque l'on est enfant est un traumatisme. Pour comprendre les conséquences de ce drame, l'Union nationale des associations familiales (Unaf) a réalisé une enquête auprès de 1.022 personnes de moins de 25 ans ayant perdu un de leurs parents. Or le constat, certes attendu, est sans appel : « cette enquête démontre le poids du silence lorsque l'on devient orphelin et les impacts sur le long terme de cet événement vécu comme un accident qui aura de profondes répercussions tout au long de la vie. »

Ainsi, 86,5% des personnes interrogées bien sûr ont éprouvé de la tristesse, mais 56% de la colère et 34,9% de la culpabilité, après le décès du parent. « Près d'un orphelin sur cinq éprouve des idées suicidaires, notamment lorsque le parent s'est suicidé » explique l'étude. Cet événement conditionne les réactions présentes et futures de l'enfant. « Une grande majorité des répondants pensent que cette perte a eu des conséquences sur leurs relations familiales (76 %) et sentimentales (63 %) » Ainsi que sur la vie scolaire (51,7%), le choix des études (37,9%) et de la profession (31,4%). « Les difficultés financières empêchent les études longues. Les orphelins, particulièrement les aînés, choisissent des études courtes, quand ils ne sont pas obligés de s'arrêter à 16 ans, pour pouvoir entrer rapidement dans la vie active et gagner leur vie. Ils se sentent aussi responsables du devenir des plus jeunes. Quand ils peuvent continuer leurs études, ils le font pour faire honneur au(x) parent(s) décédé(s),pour prendre leur revanche, pour ne pas laisser passer la moindre chance » explique l'étude.Les orphelins se dirigent ainsi « souvent vers des professions tournées vers les autres : psychologie, médecine, enseignement, droit ». Selon une étude réalisée en 2011 par la FAVEC et l’UNAF, seule la moitié des jeunes interrogés déclare parler facilement de la perte de leur parent, et près d’un sur cinq se considère incapable de le faire. Pour un ensemble de raisons historiques et culturelles, l’orphelinage en France semble encore un sujet tabou, et de nombreux orphelins font face dans la solitude à leur douleur… et à ses conséquences : familiales, amicales et sentimentales, car l’orphelinage affecte les relations interpersonnelles ; scolaires, car les orphelins sont plus exposés au décrochage scolaire – et s’orientent plus facilement vers les cursus courts, notamment pour des raisons financières.

Une enquête de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) sur les personnes de moins de 25 ans ayant perdu un parent, montre que cet événement a conditionné le reste de leur vie. Ainsi les orphelins se « dirigent souvent vers des professions tournées vers les autres ». Perdre un parent lorsque l'on est enfant est un traumatisme. Pour comprendre les conséquences de ce drame, l'Union nationale des associations familiales (Unaf) a réalisé une enquête auprès de 1.022 personnes de moins de 25 ans ayant perdu un de leurs parents. Or le constat, certes attendu, est sans appel : « cette enquête démontre le poids du silence lorsque l'on devient orphelin et les impacts sur le long terme de cet événement vécu comme un accident qui aura de profondes répercussions tout au long de la vie. »

Ainsi, 86,5% des personnes interrogées bien sûr ont éprouvé de la tristesse, mais 56% de la colère et 34,9% de la culpabilité, après le décès du parent. « Près d'un orphelin sur cinq éprouve des idées suicidaires, notamment lorsque le parent s'est suicidé » explique l'étude. Cet événement conditionne les réactions présentes et futures de l'enfant. « Une grande majorité des répondants pensent que cette perte a eu des conséquences sur leurs relations familiales (76 %) et sentimentales (63 %) » Ainsi que sur la vie scolaire (51,7%), le choix des études (37,9%) et de la profession (31,4%). « Les difficultés financières empêchent les études longues. Les orphelins, particulièrement les aînés, choisissent des études courtes, quand ils ne sont pas obligés de s'arrêter à 16 ans, pour pouvoir entrer rapidement dans la vie active et gagner leur vie. Ils se sentent aussi responsables du devenir des plus jeunes. Quand ils peuvent continuer leurs études, ils le font pour faire honneur au(x) parent(s) décédé(s),pour prendre leur revanche, pour ne pas laisser passer la moindre chance » explique l'étude.Les orphelins se dirigent ainsi « souvent vers des professions tournées vers les autres : psychologie, médecine, enseignement, droit ». Selon une étude réalisée en 2011 par la FAVEC et l’UNAF, seule la moitié des jeunes interrogés déclare parler facilement de la perte de leur parent, et près d’un sur cinq se considère incapable de le faire. Pour un ensemble de raisons historiques et culturelles, l’orphelinage en France semble encore un sujet tabou, et de nombreux orphelins font face dans la solitude à leur douleur… et à ses conséquences : familiales, amicales et sentimentales, car l’orphelinage affecte les relations interpersonnelles ; scolaires, car les orphelins sont plus exposés au décrochage scolaire – et s’orientent plus facilement vers les cursus courts, notamment pour des raisons financières.

 

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